Le béton désactivé : de la pose à l’usage

Qu’est-ce que le béton désactivé, comment le pose-t-on et quels usages peut-on en faire, avec quels avantages ? Le béton désactivé est une base de béton classique qui peut avoir toutes sortes d’applications et d’esthétiques. Suivez le guide pour comprendre ce qu’est le béton désactivé, ses atouts, ses domaines d’application et pourquoi on le nomme ainsi.

Qu’est-ce que le béton désactivé ?

Le béton désactivé est une base de béton traditionnel, c’est à dire du ciment, du gravier (ou des granulats), du sable et de l’eau. Ce béton est de loin le plus employé dans le génie civil et fait partie de la famille du béton décoratif. On le retrouve dans des applications et des usages aussi divers et variés que :

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• Les cours ;
• Les allées ;
• Les pavés de route ;
• Les terrasses
• Les stations-service
• Les centres commerciaux
• Certains parkings
• Les places publiques
• Les espaces réservés au sport
• Les zones piétonnes
• Les rampes, etc.

Le béton désactivé s’adapte facilement à tout environnement. Ce béton décoratif constitue un excellent revêtement antidérapant du fait de sa granulosité.

Aussi appelé béton lavé, le béton désactivé tient son nom du fait de sa technique de coulage. Il est désactivé dans le sens où la couche superficielle de mortier de surface est éliminée afin de faire ressortir les granulats ou les graviers.

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Les proportions du béton désactivé doivent être particulièrement bien respectées pour la solidité de l’ouvrage mais aussi pour son esthétique, qui reste la raison pour laquelle on choisit un béton désactivé plutôt qu’un autre type de béton. Ces proportions sont respectivement, pour 1 mètre cube de béton désactivé :

• 300 kg de ciment ;
• 800 kg de granulat ;
• 400 litres de sable semi-fin ;
• 160 litres.

Les avantages du béton désactivé

Le béton désactivé a de nombreux atouts, au niveau structurel et esthétique :

• Ce béton désactivé admet de nombreuses personnalisations ;
• Choisissez l’épaisseur du gravier, les textures, les couleurs et teintes ;
• Une résistance hors-pair ;
• Une longévité reconnue et une durabilité dans le temps ;
• Adaptable aux zones piétonnes comme aux zones réservées aux véhicules ;
• Produit décoratif, antidérapant ;
• Disponible à bas prix ;
• Rapide à mettre en oeuvre malgré une pose technique ;
• Facile d’entretien ;
• Peut se combiner avec d’autres bétons décoratifs ;
• Empêche l’apparition de mauvaises herbes.

La pose du béton désactivé 

Le béton désactivé requiert une pose spécifique. Des exigences techniques sont à respecter afin de garantir la solidité et le rendu de l’ouvrage.

Que ce soit pour une cour, une terrasse de maison, pour une allée ou une dalle de jeu dans le jardin, il sera donc important de bien respecter les prérequis de pose et de coulage. Des professionnels existent et vous aident à concevoir et à mettre en oeuvre votre projet : faites appel à leur expertise si vous avez des doutes.

Poser le béton désactivé en quelques étapes incontournables :

• Le sol est préparé selon les méthodes traditionnelles ;
• Le coulage du béton se fait comme pour un béton classique ;
• Les niveaux sont vérifiés au niveau à bulle ;
• La surface est lissée à la règle ;
• Lissage manuel de la surface ;
• Application du désactivateur : l’acide érode la couche supérieure du béton ;
• Attendre que le béton prenne ;
• Laver la surface : le mortier saute, la pression de l’eau expose le gravier / les granulats ;
• La surface est scellée avec de la résine (facultatif) ;
• Vous appréciez le résultat : un rendu très esthétique.

Le béton désactivé offre de nombreuses finitions : la grosseur des granulats et les teintes sont combinables à l’infini, pour des rendus qui se rapprochent des œuvres d’art ! Certains résultats sont spectaculaires et méritent des emplois dans des domaines plus étendus que le génie civil classique. Opter pour le béton désactivé, c’est choisir un revêtement à bas prix, plus robuste que le ciment et antidérapant.