Un enfant perdu dans un magasin IKEA retrouve sa mère au bout de 10 ans
C’est ce que l’on pourrait appeler un miracle. Dix années après s’être égaré dans le magasin IKEA de Franconville, Thomas, 18 ans, est tombé nez à nez avec sa mère au rayon lits. Des retrouvailles émouvantes pour ces deux personnes longtemps séparées qui avaient, il est vrai, presque perdu espoir.
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Le week-end où tout a basculé
Nous sommes le 10 mai 2003. Comme chaque samedi, Ghislaine Fréjus prend l’air au magasin IKEA en compagnie de son fils Thomas. Parcourant les nombreuses allées, elle jette son dévolu sur une commode de fort belle facture, de type Fjörk. Soudain, c’est le drame. Ghislaine se tourne vers Thomas pour lui demander son avis mais il est trop tard, le petit garçon a déjà disparu dans la foule. Une foule dense et agitée composée de 5000 personnes d’après la direction et 1500 d’après la police appelée sur les lieux.
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L’enfant joue « peut-être à cache-cache »
D’importants moyens de recherche sont alors déployés. Les 450 soldats du 51ème régiment paramilitaire du Havre organisent une battue dans le magasin mais ils font chou blanc, si ce n’est pour trois étagères Nursfrajk à -50%. Pensant que l’enfant « joue peut-être à cache-cache », le chef des opérations fait appel à Kyo dont Thomas possède tous les single et a même créé le skyblog. Les intermittents du spectacle improvisent une chanson où ils s’adressent à Thomas pour l’attirer vers la civilisation : en vain. L’affaire est alors classée et Thomas est rangé dans les dossiers ‘’perdus de magasin’’, à côté du petit Joris disparu dans le Auchan Lac de Bordeaux ou de Michael, pas revu depuis une excursion au Toys’R’us de Nancy.
À qui la faute ?
Ce n’est que samedi dernier que Thomas a retrouvé par hasard sa mère. Celle-ci était en train d’acheter un lit Tromsö pour Thomas Junior, un petit garçon qu’elle a adopté le lendemain de la catastrophe. Ces heureuses retrouvailles posent tout de même la question de la responsabilité d’un tel incident : à qui la faute ?
Tous les regards se tournent vers Thomas. Trop timide pour oser demander le chemin vers la sortie, il n’a offert à aucun moment la possibilité aux gens présents de lui venir en aide. Un comportement inacceptable pour la direction suédoise qui a décidé d’agir en conséquence : Thomas est désormais interdit d’accès dans tous les IKEA d’Europe et devra payer de sa poche les 255 174 euros et 67 centimes de crayons à papier IKEA qu’il a dévoré pendant sa longue captivité au sein du magasin.