Qui est la femme de Yannick Jadot
( Le discours prononcé est le seul faisant foi)
Trois millions 55 mille 23 votes. Trois millions 55 mille 23 votes.
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Nous ferions mieux d’être à la hauteur de nos résultats électoraux. Pays européens.
Il vaut mieux être digne de notre, comme je l’ai dit, trois millions 55 mille 23 électeurs.
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Qui, ce dimanche, s’est levé, est allé voter, a mis un bulletin vert dans l’urne, notre bulletin de vote ! Et c’est dans un but : faire bouger les lignes.
Amener le corps à l’avenir de notre planète et de l’humanité. Celui de nos enfants. Lutter contre le changement climatique, le disparition d’espèces. Remettre la solidarité au cœur de nos sociétés
En un mot : agir. MAINTENANT. Pas dans 10 ans. Aujourd’hui.
Ces électeurs ne nous demandent pas de justifier, nous jauger, nous regarder le nombril. Ils veulent que nous agir. Ils veulent que nous soyons efficaces. Ils veulent qu’on gouverne. pour finalement changer les choses.
Ces électeurs, nous devons les entendre, à la hauteur de leurs attentes… etJe vais même te dire que nous les aimons. Apprenons à les chérir pour qu’ils soient de plus en plus nombreux.
Ces électeurs, ils ont un passé, ils ont un présent, ils ont des engagements, ils ont des opinions… qui ne sont parfois pas les nôtres. Et puis ? Devrions-nous les juger ?
Ils nous demandent de changer le monde. Ils veulent construire avec un avenir d’espoir et de réconciliation. Et nous aimerions Demandez-leur leur leur pédiatre ?
Certainement pas. Nous serons, tous ensemble, unis sous notre , fiers de nos valeurs, fiers de nos couleurs, transforment notre la société.
Parce que, oui, nous avons besoin d’alliés, nous avons besoin toutes les énergies humanistes, toutes les énergies vitales pour faire face à notre ennemi commun : ces nationalistes qui sont dans le déni , ces nationalistes qui sapent la démocratie, le les libertés civiles, les droits de l’homme, en particulier ceux des femmes, homosexuels et étrangers.
Regardez ces Trump, Bolsonaro et Poutine. Écoutez-les avant tout. Dans leur déni.
Ne soyons pas dupes. Nous savons qui se cache derrière ce déni de la réalité : ce sont toujours les mêmes lobbies du charbon, du pétrole, des pesticides, de l’agro-industrie.
Ils nous mentent effronté. Yeux dans les yeux.Parce qu’ils savent, eh bien, que chaque minute gagnée sur la réalité leur apporte un revenu astronomique.
Ne nous trompons pas non plus. Cette haine, ce n’est pas qu’ailleurs.
Il existe aussi sur le continent européen : nous avons nos Salvini, Orban, Kadzinski, Le Pen.
Et nous voyons étourdi les effets de la contagion lorsque les réfugiés deviennent des boucs émissaires. Avec vous, je veux relayer l’appel de Damien Carême et des villes d’accueil au Président de la République : ouvrons nos ports à des bateaux qui sauvent des vies et accueillent des femmes, des hommes et des enfants qui veulent seulement survivre.
Chers amis,
Si les nationalistes et l’extrême droite sont nos ennemis, ils ne le sont pas ce n’est pas les seuls à nous battre.
Nous devons également démasquer ceux qui prétendent agir pour notreplanète, mais qui ne font rien ou si peu.
Oui, je pense à nos dirigeants qui, depuis tant d’années, beaux discours dans de fausses promesses, faites glisser les pieds, reculer, au lieu de visage avec courage.
Ils procrastinent, ils stratifient… ils retardent.
Ils pensent avoir le temps. Ils croient que le statu quo est une option. Qu’un peu de croissance ici, la technologie là-bas résoudra le problèmes.
Pour ces dirigeants, la crise écologique n’est qu’une crise temporaire. Ils mentionnent des rapports scientifiques sans les croire.
Hier encore, Daniel Cueff était devant la cour de Rennes pour défendre une ordonnance interdisant l’application de pesticides : à proximité des logements.
En Bretagne encore, alors que les algues vertes poussent, l’Etat accorde tous les permis d’agrandir des exploitations industrielles concentrées. Ailleurs, les deniers publics servent à irriguer le maïs à un moment où la sécheresse sévit partout.
Le gouvernement multiplie les permis d’exploitation en françaisLa Guyane or.
Encore cet été, l’EPR de Flamanville, comme chaque année, avait un retard d’un an et un coût supplémentaire d’un milliard. Alors que les records de chaleur explosent, le gouvernement réduit le budget consacré à la rénovation thermique des bâtiments.
Cet été encore, ce gouvernement a autorisé illégalement l’abattage de 6 000 courlis de cendres ! Et je ne parle pas de CETA. Ni la présence indécente du ministre du Bien-être animal lors d’une corrida.
La
souffrance animale ne doit jamais être un spectacle ou un loisir.
Nous travaillons déjà au Parlement européen pour transformer notre modèle agricole, sauver nos agriculteurs, installer de plus en plus sur nos terres pour les faire vivre et enfin ! , sortir des pesticides.
Nous nous battrons également pour bloquer l’accord de libre-échange avec Mercosur, qui condamne l’Amazonie et les peuples qui vivre là. Ces accords sont climatiques, ils sont la mondialisation de la malbouffe, la souffrance animale et la disparition des paysans dans Nord aussicomme Sud.
Bolsonaro ne s’est jamais caché : il veut livrer l’Amazonie à l’agrobusiness. Sa politique a multiplié les incendies qui l’ont ravagée. Avec un cynisme absolu, il le laisse brûler. L’Europe ne doit pas récompenser Bolsonaro par un accord de libre-échange, mais la sanctionner en adoptant un embargo sur les importations de soja génétiquement modifié. J’appelle le président Macron à agir et à lancer cet embargo pour sauver l’Amazonie.
Chers amis,
Nous, écologistes, avons compris que la crise n’était pas transitoire, qu’elle n’était pas seulement une crise. Les Français aussi, qui voient leurs conditions de vie se détériorer, parfois brusquement.
C’ est un monde en mutation, comme l’a dit Michel Serres.
L’ écologie que nous défendons n’est pas un supplément d’âme ou un talisman, un site distinct qui n’a pas d’incidence sur les autres politiques.
L’ écologie est la matrice qui doit nous permettre de repenser la solidarité dans réduire les fractures sociales, donner un sens à l’économie, créer des emplois locaux, offrir une protection aux travailleurs et à lachômeurs, pour développer notre territoire, nos villes, nos voisins, notre campagne, nos villages, afin que personne ne puisse plus se sentir exilé dans son propre pays.
L’ écologie est la cohérence, la détermination. Il est inévitablement radical quant à l’ampleur des transformations à effectuer. Il est donc fondamentalement pragmatique dans l’action.
C’ est social : pas un citoyen, pas un employé doit être laissé au bord de la route. Pour les plus modestes, en particulier, il doit s’agir d’un gain de pouvoir d’achat, d’un plus grand confort, d’une possibilité d’emplois de qualité, d’un rapprochement, d’une protection.
C’ est aussi pourquoi nous défendons les sanctuaires des services publics. Ils sont notre accomplissement, notre émancipation et notre vie commune.
Hommage et soutien aux infirmières, aux infirmières, aux soignants, aux médecins et aux travailleurs d’urgence en grève pour nous, pour notre santé.
Hommage et soutien aux enseignants qui luttent pour l’avenir de nos enfants, contre les inégalités scolaires, les fermetures de classeset écoles.
Enfin, l’écologie est démocratique : l’ampleur de la tâche est telle que les transitions ne peuvent être effectuées qu’avec la participation active des citoyens. De la plus petite commune à l’Union européenne.
C’ est pour toutes ces raisons que nous nous efforçons de conquérir le pouvoir, non pas de l’occuper, mais de l’exercer, non pas de l’attraper, mais de le rendre aux citoyens. Pas comme si on prenait un château, mais pour en faire la maison commune, la maison du peuple.
Nous voulons que le pouvoir change le monde, le transforme en profondeur, parce que nous avons la lucidité de voir le monde tel qu’il est.
Ne laissons pas les contrôleurs à ceux qui ont échoué et nous conduire. dans le mur.
Retournons dans la main de nos destins. Agissons.
Chers amis, Il y a urgence et nous avons des solutions efficaces.
Car, nous n’aimons pas nos critiques, seule l’écologie a ses pieds sur le sol. Et, oui, les solutions, elles existent. Ils sont dans la société, dans les zones rurales, dansles quartiers, les villes, les associations, les collectivités, les entreprises, les centres de recherche. Nous les avons construits patiemment, sérieusement. C’est pour les mettre en œuvre que nous voulons gouverner.
Partout où les femmes et les hommes innovent, expérimentent, réussir. Ils sont le monde qui vient, la société qui regagne l’espoir et la confiance. Ils sont la société de coopération et de bonté, plaisir et paix.
Ils sont aussi nos alliés !
La grande alternative écologique, nous allons la construire avec eux. L’heure des écologistes est venue.
C’ est aussi ce que les jeunes attendent, dont ils sont infiniment fiers d’avoir choisi l’écologie comme un vote de cœur, plutôt que le rassemblement national comme un vote de peur.
Les gouvernements qui se suivent ne leur donnent pas de cadeaux. Ils ne le font pas les laisser pour le seul horizon que la précarité, les inégalités sociales et les écoles, sans parler de l’héritage sombre de l’énergie nucléaire et de leurs agences contaminés.
Pourtant, en parlant de larépression dont ils sont victimes et qui ont tué à Nantes un jeune homme parce qu’il aimait la musique et la fête.
Mais, malgré cela, ils n’abandonnent pas.
Ils marchaient, partout en Europe et dans le monde, pour défendre la planète, le climat, l’espoir. Nous les avons entendus et nous devons répondre à leurs exigences.
Leur avenir est notre destin.
Chers amis,
Si nous voulons transformer radicalement le système économique, nous devons aussi changer radicalement le paysagepolitique.
Macron ne recompose pas le paysage politique. Il vient de l’extraire du hypocrisie.
Sous prétexte de créer le nouveau monde, il n’aura unifié que l’ancien, de ceux de gauche et de droite qui ont échoué.
De ceux qui continuent à nourrir le Front national parce qu’ils n’ont jamais tenu leurs promesses.
Le projet macronien ? C’est simple ! Enregistrer des meubles de l’ancien monde.Sa politique ? Libéraliser, privatiser, précariser, uberiser.Sa stratégie électorale :nous obligent à manquer de choix. Fais nous voter contre l’extrême droite.
Nous, écologistes, devons donc reconstruire le paysage politique. Et casser ce couple est maudit : un vote de démission ou un vote de haine. Nous voulons le refonder autour de l’espoir, de l’ambition, de l’espoir, d’un fierté pour notre pays et notre continent
Nous voulons le reconstruire autour d’une grande idée : le politique peut agir. Le courage existe. Promesses et engagements peut être tenue. L’avenir peut sourire, nous avons des solutions. Ils sont là. Ils émergent, ils protègent, ils rassurent, ils sécurisés, ils se réconcilient, ils se mobilisent.
Partout, les femmes et les hommes prennent conscience de cette urgence, de cette énorme nécessité d’agir. Construisons la grande force de l’écologie avec les citoyens, jeunes et vieux, employés, associations, entreprises, intellectuels, artistes, millions de bénévoles engagés… bref avec tous ceux qui agissent ou veulent agir. Construisons avec des militants politiques et des élus qui sont maintenant convaincus quel’écologie est le cœur de la recomposition.
Chers amis, soyons la grande alternative pour gagner l’alternance en 2022.
Delphine Batho, François Ruffin, Ingrid Levavasseur, Guillaume Balas, Raphaël Glucksmannet tant d’autres, avec ou sans étiquette, vous participez à ces journées d’été. Vous êtes les bienvenus dans cette grande aventure, dans cet immense défi qui nous appartient : transformer la société en quelques années. Travaillons ensemble sur un projet.
Soyons constructeurs !
Nous avons tous des chemins, des engagements, des batailles, et des expériences politiques, activistes, associatives, personnelles. Des identités, choix de vie qui font ce que nous sommes.
Ces différences ne sont pas une faiblesse, elles sont notre richesse. Cette diversité est notre atout le plus précieux.
Je, tu sais, je suis le fils des profs. Mon histoire familiale est laissée. Je me sentais toujours laissé. Mais ça ne suffit pas. Ça ne suffit plus ! Je suis résolument écologiste.
Accueillons avec enthousiasmeceux qui veulent construire avec nous, d’où qu’ils viennent. Certains revendiquaient leur appartenant à un camp, à gauche ? Tant mieux. D’autres n’ont pas cet engagement, cette histoire, cette culture ? Tant mieux s’ils obtiennent reconnaître maintenant dans notre volonté d’agir, dans notre fondation valeurs.
Pensez-vous sérieusement qu’en 2019, face aux dangers que nous sont déjà frappants, le défi pour les écologistes serait de conclure un débat sur un siècle et demi : quelle est la gauche ? Sortons des postures que nous veut nous imposer quand ils ont masqué tant de renoncements.
Ne
doutons pas de notre engagement en faveur de la justice sociale, de la solidarité, pour l’égalité des droits. Ne doutons pas de notre amour pour les libertés.
Rassemblons-nous quand les autres se divisent !
S’ ouvrir n’est pas ramollir, c’est grandir. Ça te donne une chance de gagner.
Il y a une urgence. Répétons-le !
Nous n’avons que quelques années. Alors arrêtons de nous localiser parcomparé à unmonde qui a échoué sur l’environnement et la justice sociale. Mettons l’écologie au cœur du paysage et imposons aux autres qu’ils se positionnent face à ces grands enjeux de la nature et de l’humanité que nous portons.
Chers amis,
Cette force écologique, ce grand mouvement, sera inévitablement plus grande et plus puissante que l’Europe Ecologie Les Verts. Je sais. C’est une immense responsabilité de nous projeter dans une dynamique qui nous dépasse.
Mais puisque nous sommes lucides et refusons résolument l’effondrement des vivants, l’effondrement civilisationnel, nous n’avons pas pas d’autre choix que de se rassembler en dépassement.
Dans la phase du congrès des mois à venir, nous avons le responsabilité de rester unis, assemblés, d’éviter des misères qui, après le succès de 2009, a transformé l’or politique en plomb.
Nous connaissons nos démons. Chasse des zigzags thématiques, des plis sur des débats internes qui ne nous intéressent que, de petites phrases insidieuses.
La ligne qui a prévalu lors des élections européennes et que j’ai eu le le privilège de porter avec vous est clair. Il a été débattu. Nous n’étaient pas tous d’accord. Mais nous avons décidé collectivement. Ici, je voudrais rendre hommage à David Cormand, qui a beaucoup a contribué à cette unité. Merci, David.
Vous comprenez, j’ai l’intention de m’impliquer pour que cette ligne l’action politique soit poursuivie et que notre mouvement reste uni et mobilisés pour les prochaines échéances.
Précisément, nous devons jeter toute notre force dans la bataille de la municipal.
Avec modestie – j’ai bien compris que c’était le slogan de nos jours – un slogan que je soutiens nécessairement car l’urgence est grande, les projets sont immenses et parce que l’extrême droite et le productivisme libéral ont fait beaucoup plus de voix en Europe que nous.
Mais la modestie ne doit pas être une facilité ou une frilesse et, en fin de compte, un renoncement.
La modestie n’est pas de s’enfermer annoncenauseam dans les débats tactiques qui ne sont d’intérêt que pour nous. Et cela nous a fait perdre pour nous aussi, reconnaissons -nous, beaucoup de temps. Une époque que la planète n’a plus.
Oui, je revendique de l’ambition pour l’écologie, pour notre pays et pour l’Europe. Dans les municipalités, construisons avec les citoyens et les acteurs de la ville, sans sectarisme, sans hégémonie, mais dans l’affirmation de nos valeurs. Donnons les moyens de gagner pour agir.
Gagnez pour construire une vie quotidienne et un environnement de vie dans lequel notre concitoyens seront heureux de s’épanouir, d’élever leurs enfants, vivre simplement.
Parce que nous, écologistes, dirigerons, en responsabilité, la politique qui offrira à chacun de nous le pouvoir de vivre, le contrôle de notre vie, le désir d’être ensemble. Comme nos élus le font déjà. Soyons fiers d’eux. Nous devons être le parti des fabricants quand tant d’autres sont des vendeurs.
Chers amis,
Il y
a quelques semaines, nous étions à la campagne avec Agnès Langevineet Jean Codognès, non loin d’ici. Ils avaient organisé une petite foire avec les vignerons de la nature. Le vin que nous avons bu était beau. Ce sont les terroirs que nous aimons, que nous voulons travailler et vivre, sur lesquels nous innovons chaque jour, démocratiquement, socialement, économique, technologiquement.
Mais, malgré ses incroyables richesses, notre pays se sépare, mangé par des fractures. Les causes qui ont produit le mouvement des gilets jaunes n’ont pas disparu. Loin.
Nous, écologistes, avons une mission : elle est grande, elle est vaste, elle est belle.
Notre mission est de mobiliser et d’unir toutes les forces de notre pays pour construire ensemble un avenir commun. Projeter, ensemble, dans des projets qui nous rassemblent.
Aimons notre pays, aimons l’Europe. Et la planète. Aimons les femmes et les hommes qui l’habitent…
Et laissez-nous, je le répète, chers amis, une fois de plus, être à la hauteur des enjeux et nos 3 millions 55 mille 23 électeurs.
Vivrons jusqu’àà cette chance que nous devons construire un meilleur monde.
Portons les couleurs de l’écologie haut parce qu’elles sont celles de la vie ! Merci.