Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur à plusieurs facettes, à l’instar de la littérature qu’il sert. Agréable en philosophie, médecin, premier dramaturge, puis romancier, acteur ou réalisateur, cet aventurier de mots et d’histoires est acclamé tant par le public que par la critique. Ses œuvres littéraires, riches et incisives, ne sont qu’une petite partie de son œuvre, et pourtant il serait inutile d’essayer de définir ses contours en quelques lignes. D’un autre côté, vous pouvez essayer de dire quelques beaux mots.
Deux mots sur la personne d’Eric-Emmanuel Schimitt
Eric-Emmanuel Schmitt est occupé à promouvoir son nouveau livre, qui porte un nom étrange. Toujours indisponible en anglais, le titre, qu’il traduit grossièrement du français par « To Think That Beethoven Is Dead and There Are So Many Jerks Still Alive », est, certes, une œuvre en cours d’élaboration. « Le titre du livre vient de ce que mon professeur de piano a dit quand j’avais 15 ans », explique-t-il. « Un jour, elle jouait Beethoven. Nous étions très émus et nos cœurs battaient. Dans le silence, elle a dit : « Penser que Beethoven est mort et qu’il y a encore tant d’abrutis vivants. »
Lorsque M. Schmitt, 50 ans, n’est pas en tournée en Europe ou ne travaille pas sur une nouvelle œuvre littéraire, le Bruxellois se donne la liberté d’être « stupide » un vendredi soir.
